Confluence(s)

En tete confluence VcommeSamedi

La vie est jalonnée de rencontres. La mienne, de belles rencontres. Non que je sois particulièrement chanceuse. Non. Ni plus ni moins que chacun. J’ai juste tendance à ne vouloir garder et regarder que le bon.
Des rencontres, j’en ai donc fait. Beaucoup. J’en fais encore. J’en ferai d’autres. Chacune m’apporte. Chacune m’est indispensable.
Pour autant, j’aime me retrouver seule. J’en ai même besoin.

 

Je ne provoque jamais les rencontres. Je ne les recherche pas. Je ne les attends pas. Elles surgissent. Ou pas. Mais aucune n’a lieu par hasard, j’en reste persuadée. Si elles se produisent, c’est qu’il doit en être ainsi. Même lorsqu’il s’agit d’une rencontre par écrans interposés.

Les rencontres ont jalonné ma vie. Les rencontres m’ont façonnée. Les rencontres m’ont construite. Les rencontres m’ont aidée à ne jamais m’éloigner de moi-même, même si parfois j’ai été tentée de suivre des conseils qui se voulaient bienveillants… mais dont je sentais qu’ils me feraient aller dans une direction qui déviait de celle que je devais suivre.

Les rencontres m’ont parfois poussée à avancer.
Les rencontres m’ont parfois invitée à me mettre en pause.
Les rencontres, quelles qu’elles soient, m’ont finalement toujours influencée.
De près. Ou de loin. Il y a longtemps. Ou plus récemment.
Parfois subtilement. Lentement. Sans que je n’en prenne forcément conscience sur l’instant.
Parfois plus franchement. Comme une évidence.

Ces rencontres, je me devais de les évoquer ici, dans une rubrique qui leur est exclusivement dédiée. Une rubrique qui célèbre bien plus que la rencontre en tant qu’instant. Une rubrique qui consacre la convergence d’idées, d’émotions, de convictions. Une zone de confluences.

« Confluence ».

Il me plait ce mot. Beaucoup.
J’en aime la sonorité, plus douce que celle de « rencontre ».
J’en aime le sens, plus subtil que celui de « rencontre ».
J’en aime ce je ne sais quoi d’assez indéfinissable qui le rend unique.
Indéfinissable et unique. Comme ce qu’il désigne. Car c’est ainsi que je vois mes rencontres : indéfinissables et uniques.
La confluence, c’est un enrichissement. Pour l’un et l’autre. Tout à la fois un moment et un espace. Un instant dont chacun se nourrit. Un endroit où chacun puise, offre, partage.

Mes rencontres, j’ai à cœur de les partager.
Parce qu’elles sont une partie de moi et qu’elles ont contribué, à des degrés divers, à faire éclore ce blog. Pour certaines, avant même que l’idée du blog ne germe. Pour d’autres, à un moment où je pressentais qu’il était le chemin que je devais emprunter, sans vraiment savoir où il allait me mener. Je ne le sais toujours pas d’ailleurs. J’en ressens juste la nécessité. L’urgence même.

La rubrique « Confluence(s) » est donc avant tout une invitation. Une invitation à faire connaissance avec les personnes qui, un jour, sont entrées dans ma vie et lui ont donné une couleur. Certaines y sont depuis de longue date. D’autres en font partie depuis peu. Mais toutes comptent. Elles sont inspirantes. Inspirantes par ce qu’elles sont. Surtout. Inspirantes aussi par les chemins qu’elles ont empruntés et qui les ont menées là où elles sont aujourd’hui. Inspirantes par les choix qu’elles ont faits. Des personnes dont les convictions et les valeurs me touchent. Sincèrement. Des personnes multi-facettes dont l’énergie, la pugnacité, la générosité et l’inventivité dont elles font preuve forcent l’admiration.

Elles sont comme des compagnes de route. Quelques-unes ont été à mes côtés un long moment avant de poursuivre leur voyage seules. Certaines ont juste fait quelques pas avec moi. D’autres s’éloignent puis croisent mon chemin de temps à autre. Plusieurs m’accompagnent encore aujourd’hui. Mais l’important n’est pas tant la durée ou la fréquence, que la sincérité, la simplicité et l’authenticité de la rencontre. Confluence(s)…

Le propos ici n’est pas de parler de moi : mes rencontres ne sont qu’un prétexte pour vous faire (re)découvrir les belles personnes que j’ai la chance de connaître. Chacune est unique. Exceptionnelle. Et c’est cela que j’ai envie de mettre à l’honneur. Envie aussi – surtout ? – de déceler et de dévoiler ce qui, bien souvent, n’est pas raconté. Envie d’aller au-delà de ce que l’on donne à voir habituellement. Envie d’ouvrir une parenthèse. Libre à chaque personne de la refermer. Ou pas. De nous permettre d’en savoir beaucoup sur elle. Ou pas. Parce que ce qui m’importe avant tout chez chacune, c’est ce qu’elle est. J’ai pris le temps de penser à la façon dont j’allais aborder cette nouvelle rencontre. De trouver les mots et les formulations qui ne brideraient surtout pas la parole, mais l’autoriseraient sous une forme inhabituelle. J’ai choisi des questions simples. Simples et en apparence anodines. Mais les réponses sont loin de l’être. Elles en disent long. Même si elles sont parfois courtes. Vous jugerez par vous-même.

 

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